Barthélemy Dias, maire de Dakar, a récemment fait une déclaration retentissante en s’en prenant à Abass Fall, tête de liste du parti Pastef à Dakar, lors d’un discours à forte connotation politique. « Nous n’allons pas confier Dakar à un voleur. C’est la ville des ‘Ndananes' », a-t-il lancé, exprimant clairement son opposition à ce qu’une figure politique accusée de malversations puisse prétendre à la direction de la capitale. À travers cette déclaration, Dias semble s’adresser directement à Fall, en l’accusant de manœuvres douteuses, notamment concernant la gestion des fonds publics.
La position de Barthélemy Dias est sans équivoque. Selon lui, Dakar ne doit pas devenir un refuge pour ceux qui cherchent à échapper à la justice sous couvert d’immunité parlementaire. « Dakar ne donnera pas d’immunité parlementaire à quelqu’un qui a soutiré les sous de notre pays », a-t-il affirmé avec fermeté. Ce message est un avertissement clair, non seulement à Abass Fall, mais également à tous les politiciens qu’il soupçonne de corruption ou de gestion frauduleuse des ressources nationales.
Dias a également fait référence à l’affaire Aser, un dossier de malversation impliquant plusieurs responsables, pour appeler à davantage de transparence. « Il faut une clarté dans l’affaire Aser », a-t-il souligné, exigeant que la lumière soit faite sur cette affaire qui cristallise les tensions et les suspicions dans le paysage politique sénégalais. En tant que maire de Dakar, Barthélemy Dias se présente ainsi comme un défenseur de la justice et de la transparence dans la gestion des affaires publiques.
Mais ce n’était pas tout. Poursuivant sur sa lancée, le maire de Dakar n’a pas hésité à railler ses adversaires politiques. « La Haute Cour de Justice va juger les voleurs d’aujourd’hui et ceux d’hier », a-t-il averti, renforçant son discours de lutte contre la corruption et l’impunité. Il a également déclaré : « Nous allons partager les Var pendant la campagne, parce qu’ils ont beaucoup dit et n’ont rien respecté », une manière de rappeler les promesses non tenues de certains de ses opposants.
Barthélemy Dias a enfoncé le clou avec des mots sévères à l’égard de ses adversaires, les qualifiant de « menteurs, incapables, manipulateurs et incompétents ». Ses déclarations annoncent une campagne électorale tendue à Dakar, marquée par des confrontations verbales et des accusations de part et d’autre.